Zoom Handicap et sports d'hiver
Une station hautement accessible
Se trouver en situation de handicap et souhaiter profiter d'une semaine de ski n'a rien d'incompatible à La Plagne. Le porte-drapeau de cet état d'esprit "handi-friendly" est sans conteste le "Paquebot" d'Aime 2000, ouvert en 1969. Une résidence résolument facilitante en termes de circulation et d'accès à la montagne. Pas moins de 87 propriétaires* handicapés ont choisi d'acquérir un appartement à Aime 2000. * Chiffres indicatifs 2020
La Plagne sort du lot : infos clés sur le handiski
- esprit pionnier : certaines écoles accompagnent en handiski depuis plus de 20 ans, comme les ESF Aime 2000 et Belle Plagne ou encore Oxygène
- moniteurs : jusqu'à 100 moniteurs, rien que pour les sites d’altitude
- temps de formation : entre deux jours et plus d'une semaine, selon les écoles de ski
- temps consacré aux cours : de 500 à 3 000 heures par saison, soit jusqu'à 10% des heures totales, selon les écoles de ski
- types de handicaps : physiques et mentaux, des plus légers aux plus lourds
- types d'engins dédiés : plusieurs types dont l'emblématique fauteuil Dualski du fabricant local Tessier (basé à Montmélian), et le "Go to ski", conçu et développé à La Plagne par l'ingénieux Marc Gostoli, et qui permet de skier debout en utilisant principalement les membres supérieurs
- domaine skiable : -50 % sur le tarif des forfaits. Sur le terrain : procédures d'embarquement et de débarquement rodée
La piste olympique de bobsleigh "accessible" aussi
Site unique en France, la piste est en mesure d’accueillir les vacanciers handicapés. Pour dévaler le couloir de glace d'1,5 km, la personne est installée dans un Bob Raft (position assise à 80 km/h) ou dans une Speed Luge (position couchée sur le dos à 90 km/h), tous deux autoguidés et autofreinés. Le Bob Racing (position assise, avec pilote professionnel, à 110 km/h) reste accessible pour les personnes paraplégiques sous le bassin (avis médical nécessaire). Les demandeurs ? Des associations principalement, en particulier pour les handicaps lourds.
Malgré l'évolution des mentalités, avec une dizaine de descentes l’hiver dernier, ces baptêmes restent anecdotiques sur le volume global.