Zoom Architecture
An original, vertical architecture
In the 1960s and 70s, the sites of Plagne Centre, Plagne Aime 2000 and Plagne Bellecôte were born from the inventiveness of young architect Michel Bezançon, who was given free rein to create his own interpretation of a winter sports resort that met the criteria of modernity of the time.
What were the constraints then? To concentrate the buildings so as to encroach as little as possible on the space to be used for skiing and its infrastructures and to build in just a few months whilst controlling the costs.
The integrated “Ocean liner” building and its three pyramids with their characteristic vertical vanishing lines is undoubtedly one of the most emblematic silhouettes (awarded the "Remarkable Contemporary Architecture" label in 2016). With the benefit of a limited footprint, these "vintage" buildings are now at the heart of the resort’s renovation issues.
Footprint: a strong image?
La Plagne’s 56 000 beds converted into individual housing = 9,333 chalets for 6 people
"Don’t forget that at the start of the 60s, we were still in the period of post-war rebuilding. Verticality was also the hallmark of that time, representative of the architects of the Modern Movement; we find the same dynamic in cities. To create winter sports resorts, the example of the original mountain villages was followed and sprawl* was avoided: leisure accommodation was grouped together to encroach as little as possible on the natural surroundings and keep as much space free as possible for the ski area."
Sylvie Gotteland, reference for the Haute-Tarentaise region and heritage officer at the Fondation Facim.
* dispersion of buildings
Aime 2000, croisière des neiges dans la plus grande résidence des Alpes
Un concept avant-gardiste qui traverse le temps
Dans la mouvance de Le Corbusier et sa cité radieuse, l’œuvre avant-gardiste de l’architecte Michel Bezançon ne laisse personne indifférent avec sa silhouette audacieuse.
Cette architecture laissait place à un mode de vie innovant en montagne à une pareille altitude. Les citadins retrouvaient des repères urbains avec pléthores de services sans avoir à sortir, une galerie commerçante dans laquelle déambuler en escarpins était la norme. Le transport en commun avait également été pensé sous forme de Télémétro pour rejoindre les galeries de Plagne Centre 24/24h.
Le bâtiment est un témoin de son époque. Des années plus tard, il dégage encore cette aura très particulière. Avec sa vue panoramique, son organisation fonctionnelle skis aux pieds et l’ambiance conviviale qui règne en son sein, la résidence a tous les atouts pour continuer à séduire la clientèle du XXIème siècle.
Les codes d’une croisière
Une architecture compacte qui s’apparente à un paquebot ancré dans la neige
Les appartements et une galerie commerciale décorés par le décorateur Pierre Gariche
L’esprit bateau se retrouve dans de nombreux détails : vitrines en forme de hublot, couloirs d’accès aux allures de pont
Si aujourd’hui les appartements se sont adaptés aux attentes de notre époque en s’agrandissant, les studios originaux bénéficiaient d’une optimisation de l’espace particulièrement efficace à l’image des contraintes rencontrées sur un navire. Le mobilier signé du designer Negroni se voulait malin et évolutif au fil de la journée.
Les chiffres clés
- Création du bâtiment d’Aime 2000 en 1971
- Un bâtiment situé à 2100m d’altitude
- 3 pyramides sur 200 m de long
- 50m de haut : seul immeuble grande hauteur (IGH) des stations alpines, caractéristique qui impose la présence constante d’un gardien et d’un agent de sécurité incendie.
- 800 lots (l’une des plus grandes copropriétés de France)
- 2,4 km de galeries
- 23 commerces
- plus de 200 portes
- 21 niveaux
- 28 ascenseurs
- 1000 caves
- 1000 casiers à skis
- 650 balcons
- 3500 fenêtres
Les visages d’Aime 2000
Régis Collier, l’un des 3 gardiens
La loge des gardiens est le centre névralgique. Entre le déneigement, la gestion des clés, des alarmes et du courrier, les demandes quotidiennes des vacanciers et des propriétaires, et la surveillance, le métier de gardien demande de la polyvalence et de l’efficacité !
Pascal Valentin – propriétaire et commerçant
Ses deux enfants ont grandi dans la résidence qu’ils appréhendaient comme une immense salle de jeux, l’occasion de nombreuses rencontres, en toute sécurité et en toute liberté.
Sylvie Gotteland – guide conférencière / fondation FACIM
A l’issue des visites évoquant l’architecture, le concept et le fonctionnement du bâtiment, nombre d’a prioris sont gommés et laissent place à l’envie de tenter une expérience de séjour sur place !